L’Industrie pharmaceutique s’attaque aux embryons humains

Industrie pharmaceutique

Depuis quelques années, les industriels pharmaceutiques s’intéressent aux cellules embryonnaires humaines. Le fait de s’attaquer aux embryons humains provoque pourtant un problème éthique puisque l’étude réalisée par l’industrie pharmaceutique implique la destruction de ces cellules. Cette préoccupation sociale présente pourtant un enjeu qui engage l’avenir des citoyens.

En quoi consiste la recherche sur l’embryon humain ?

Parmi les grands axes concernant les recherches sur l’embryon humain, on peut citer des recherches fondamentales effectuées sur le développement de l’embryon, l’utilisation des embryons pour la modélisation des pathologies ou encore le criblage de molécules nécessaires à l’industrie pharmaceutique. L’avantage avec ce dernier axe est qu’il présente un avantage directement thérapeutique.

Compte tenu de ces enjeux, on comprend mieux l’intérêt apporté par les industries pharmaceutiques qui ont commencé à se lancer dans l’exploitation des cellules depuis son autorisation légale accordée le 3 octobre 2012. Les recherches sont réalisées initialement sur des cellules iPS ou induced pluripotent stem cells (cellules souches pluripotentes induites). L’avantage de cette pratique est que tester de nouvelles molécules sur des cellules souches embryonnaires apporte un gain de temps considérable.

Vers la marchandisation de l’embryon humain

Pour développer un nouveau médicament, les recherches durent près de 15 ans. Les dépenses nécessaires s’élèvent à environ 600 millions de dollars. Heureusement, on constate une réduction des investissements lorsqu’on réalise la suppression des étapes de production très onéreuse. En effet, l’utilisation des embryons pour la phase de test permet d’économiser des fonds affectés normalement pour des examens réalisés sur des cellules pris sur un modèle animal.

Les cellules souches embryonnaires sont utilisées comme matériau de laboratoire dont l’utilité se limite à ses propriétés biologiques. Les liens entre les laboratoires académiques ainsi que les firmes industrielles s’intensifient. Désormais, la recherche s’intéresse aux lois du marché provenant de la société libérale. En consultant la nouvelle loi de bioéthique promulguée le 16 juillet 2013, on constate que le règlement a supprimé l’interdiction de la recherche sur l’embryon en créant un régime d’autorisation assouplie.

L’embryon humain devient un outil de l’industrie pharmaceutique

L’embryon humain surnuméraire est disposé à être détruit par les industries pharmaceutiques lors des phases de recherche. La nouvelle loi permet à l’embryon humain de bénéficier de matériaux disponibles pour des expérimentations réalisées sous un pavillon de complaisance de la médecine. Certains chercheurs se sentent stigmatisés par des changements législatifs tandis que d’autres partisans des recherches testent leurs nouveaux traitements plus facilement puisque la charge de la preuve n’est plus nécessaire aux chercheurs.

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